En 2019, la croissance économique mondiale s’est située à 2,9%, selon le FMI, contre 3,6% en 2018, en relation avec un ralentissement de la production manufacturière et des échanges commerciaux. Pour 2020, le taux de croissance serait de -4,9%, en raison des effets de la crise sanitaire liée au coronavirus (COVID-19) sur l’économie mondiale.
En Afrique subsaharienne, la croissance est ressortie à 3,1% en 2019 contre 3,3% en 2018. Dans la CEDEAO, le taux de croissance est ressorti à 3,6% en 2019 après 3,4% un an plus tôt. Au Nigeria, le taux de croissance s’est établi à 2,2% en 2019, après 1,9% en 2018, sous l’effet d’un redressement de la production et des cours du pétrole. Pour 2020, le taux de croissance en Afrique subsaharienne est projeté à -3,2%.
Le taux d’inflation dans les pays avancés s’est situé à 1,4% en 2019 contre 2,0% en 2018, dans la logique du fléchissement de la croissance et des prix de l’énergie. En Afrique subsaharienne, l’inflation annuelle moyenne est ressortie à 8,4% en 2019, après 8,5% en 2018.
Sur le marché des matières premières, l’indice des cours des produits de base établi par le FMI a fléchi de 8,3% en 2019, sous l’effet de tensions commerciales persistantes et du ralentissement de l’économie mondiale. S’agissant des principales matières premières exportées par les pays de l’Union, les prix du cacao, du caoutchouc, de l’or et du phosphate ont affiché des hausses tandis que ceux du café robusta, du coton, de la noix de cajou, de l’huile de palme et de l’huile de palmiste se sont inscrits en baisse.